Jack Le Black, du t-shirt à l’affiche…

l'amour JLB x BEATALAIR

Jack Le Black, Mad de son prénom est un artiste parisien qui a des idées plein la tête, à tel point qu’il ne sait plus où les mettre.
Sa philosophie, il la pose concrètement sur des affiches collées sur les murs de la capitale ou encore sur des t-shirts, mais avec toujours un même but : faire passer un message.

Les 24 et 25 mai, Jack Le Black ouvre les portes de son atelier lors d’une  à ne pas manquer, présentez vous et dites Beat à l’air : une SURPRISE vous attend !! 

Interview dans son atelier en compagnie de sa femme et du street artiste le Diamantaire :

 

Beat à l’air : Salut Mad, pourquoi Jack Le Black ?

 Jack le black : JLB c’est un peu mon double, un bout de schizophrénie que j’ai fais ressortir au bout de 3 ans de digestion en restant enfermé dans une chambre noire, avec des rideaux noirs et une télé noire, ou je restais à fumer, en jouant aux cartes sur un fond de Jacques Brel.

JLB est sorti après cette période, ou j’ai décidé de mettre tout ce que j’avais en tête à plat.

J’ai commence par écrire des textes de rap grâce auxquels ont emergé les fameuses punchlines que j’écris sur mes tee shirt, comme par exemple le « j’écoute chopin tarpé en main ».

Je suis venu au street art via le textile, j’avais une forte envie de mettre les mains dans la colle. Je ne me sers pas du street art pour promouvoir ma marque, c’est venu tout naturellement, j’ai commence à faire des tee shirts avec mes dessins parce que c’est le premier support qui me passait sous la main, puis j’ai voulu faire plus grand et trouver plus d’excitation en collant mes créations sur les murs de Paris.

 

BAL : Comment trouves-tu tes slogans, tes idées, tes punchlines ?

 JLB : Je lis beaucoup et j’essaye toujours de voir les relations de cause à effet, qui s’est inspiré de qui et je remonte comme ça. J’aime la culture et j’aime connecter les choses entre elles pour essayer de voir plus loin et de ne pas se fier à la première apparence.

Je m’inspire aussi de ma vie personnelle, de mon vécu, je me promène dans les quartiers que j’aime et les idées viennent toutes seules!
J’adore la politique et les institutions, c’est une très grande source d’inspiration, et je ne m’interdis rien.

 

BAL : Comptes-tu passer en galerie par la suite ?

 JLB : J’y pense bien sûr, mais pour le moment j’apprends et j’ai encore beaucoup à apprendre par la rue.

Il faut d’abord que je prouve que je peux durer, ensuite on verra. Mon but c’est avant tout d’avoir du plaisir, je suis puriste de mes idées. J’ai  vendu 4 toiles en 6 mois, je trouve que c’est déjà un bon début, mais c’est aux gens de choisir, de connaitre et découvrir le personnage afin de voir que derrière tout ça il y a un message sincère.

JLBx BEATALAIR

BAL : Tes projets pour l’avenir ?

 JLB : Le cinéma, en haut de l’affiche (rires) ! je veux en faire depuis que je suis tout petit.

Sinon continuer l’aventure, ouvrir une boutique avec pleins d’artistes ( cf atelier pour Le diamantaire où chacun pourrait venir exprimer son art (salon de tatoo…)
Quand j’ai lancé Jack Le Black je voulais créer un genre de Silver Factory avec un petit jardin, balançoire…. Vraiment, créer un lieu unique, qui correspond à mon univers.

J’aimerai aussi être distribué ailleurs (aujourd’hui chez Colette et à Poitiers), c’est en s’entraidant qu’on y arrivera.

 

BAL : Qu’est ce que t’a apporté ton expérience de street artiste ?

JLB : En travaillant la nuit j’ai découvert beaucoup d’artistes (cf Le Diamantaire, Combo) je ne peux pas me qualifié de street artiste quand je vois des gens comme Combo qui sont dans la rue depuis bien plus longtemps que moi.

J’ai bossé, j’ai évolué, maintenant c’est pas vraiment à moi qu’il faut demander si je suis artiste mais plus aux personnes qui découvrent mon univers. Moi je vais dans la rue pour montrer des choses, dire des choses !

Ca m’apporte aussi pas mal d’adrénaline, j’ai encore peur que les flics arrivent au mauvais moment, à la moitié du collage et qu’ils détruisent l’affiche ou un sceau de colle!

 

JLB x BEATALAIR

 

BAL : Pour finir, as-tu un lieu où tu voudrais coller ?

 JLB : New York, j’ai vécu un an là-bas ! et LA !

J’ai commencé à coller vraiment à l’arrache,  mais maintenant je fais plus attention aux endroits ou je pose, je choisis des endroits stratégiques, j’attaque quartier par quartier.

Je fais également plus attention au travail des autres, quand j’ai commence j’ai beaucoup toyé, mais je suis en cours de rédemption!

 

 

Où acheter les créations de Jack le Black ?

> Colette, 213, rue Saint-Honoré, Paris 1

> Sur réservation au , dans l’atelier Jack le Black du 124 rue d’Aboukir, Paris 75 002.

 

Les 24 et 25 mai, Jack Le Black ouvre les portes de son atelier lors d’une  à ne pas manquer, présentez vous et dites Beat à l’air : une SURPRISE vous attend !!

 

 

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