Dans l’euphorie festive que connaît actuellement Paris, on retrouve certains critères communs aux différentes soirées et collectifs, qui semblent s’imposer comme des ingrédients de base à un évènement réussi : un line-up ou all night long d’exception, un lieu atypique, une bonne organisation.
L’Electric est sans doute un des lieux les plus originaux et agréables de la capitale. Cette salle situé au dernier étage du Parc des Expositions de la Porte de Versailles offre une magnifique vue sur Paris et la Tour Eiffel, grâce à ses baies vitrées, sa terrasse et une scénographie toujours unique avec des arbres plantés au milieu d’un dancefloor en escalier.
Arrivé aux alentours de 23h30, après une demi-heure d’incompréhension sur les listes, je pénètre enfin dans le parc des expositions. Heureux d’arrivé aux portes de la salle, je suis rapidement calmé par la queue épaisse qui bloque l’entrée. Je me fraie un chemin et réussi à entrer dans la salle après une bonne vingtaines de minutes, et constate que c’est le malheureux vestiaire qui ralentit l’entrée. A l’intérieur, la place ne manque pas.
On découvre une salle dans une ambiance Jungle, une très belle scénographie, et un système son convaincant. Des caissons Funktion One suspendus dans les airs, de gros sub au sol de chaque côté du DJ booth. Clint Stewart vient de finir son warm-up, la salle commence à être sacrément bouillante.
Place au duo tant attendu, Pan-Pot, qui commence un set d’une nuit bourré d’énergie. Un all night long survitaminé, dynamique, et constant. Les deux berlinois ne nous ont offert que peu de repos, ce qui n’était pas pour nous déplaire. Peu de repos également pour la zèbre et la lionne qui dansaient sur des podiums aux côtés des DJ, ce qui a du enchanter quelques mecs … . La terrasse avec vue est à moitié ouverte, utilisée comme fumoir et coin restauration, avec le food-truck aftereleven.fr . Pour ceux qui sont déjà allés à l’Electric, l’accès à la terrasse derrière les baies vitrées et le DJ, ainsi que la terrasse/parking était impossible. Dommage.
On retiendra la sympathie des vigiles, une bonne ambiance générale, une énergie débordante et contagieuse du duo berlinois, qui toute la nuit nous aura fait tapé du pied. Tout cela nous a assez vite fait oublier les longues queues aux toilettes et au bar, et l’entrée qui fut digne d’un parcours du combattant.
Un opening réussi mais plusieurs points devront impérativement être corrigés pour la RESET #2 du 18 avril ou nous serons une nouvelle fois présent.
